L’approvisionnement énergétique de la géothermie est illimité. Chaleur et électricité sont constamment au rendez-vous grâce à elle. Comment fonctionne-t-elle ? Et avec quel principe ? Zoom.
Par définition, géothermie veut dire étude et exploitation de l’énergie thermique issue de la terre. Elle se repose sur un principe assez simple : puiser de l’énergie dans le sol ou dans une nappe phréatique pour chauffer une maison. Cette énergie est gratuite, renouvelée constamment par certains éléments constitutifs de la nature comme le vent, le soleil ou encore la pluie. Vous pouvez déduire par la suite que la géothermie entre facilement dans la catégorie des « énergies renouvelables ».
Dans la vie courante, on use de la pompe à chaleur pour mieux exploiter la géothermie. Cette pompe fonctionne grâce à deux échangeurs, un générateur et un détendeur. Le prélèvement de l’énergie dans le sol est assuré par l’échangeur de la chaleur, autrement appelé évaporateur. Le condenseur, quant à lui, s’occupe de son acheminement vers la source chaude. Parallèlement se trouve le compresseur qui assure le va-et-vient de l’énergie entre les capteurs et le condenseur.
En exploitant la chaleur de la Terre, la géothermie serait avantageuse pour de nombreuses raisons. Parmi elles, figure la production d’électricité et/ou de chaleur pour un ménage. Grâce aux différents capteurs installés en profondeur du sol, il est possible de puiser cette chaleur qui se trouve en profondeur. Ainsi, il est préférable de forer le plus profondément possible afin d’avoir une température très élevée.
La pompe à chaleur géothermique a été élue comme meilleur moyen pour puiser de l’énergie sous terre. Son rendement devance de loin celui des pompes à chaleur aérothermiques dont le principe consiste à capter de la chaleur dans l’air ambiant. De plus, le niveau de température du sous-sol est constant. Estimée à 12 °C, celle-ci se voit rajoutée de 3 points avec 100 mètres supplémentaires de profondeur. En outre, il faut que vous notiez l’existence d’autres types d’installation géothermique comme les sondes horizontales ou les pompes sur nappes.
En géothermie, on recense trois sortes de captage énergétique. La première variante, dit capteur vertical, a été largement abordée ci-dessus. Elle consiste en la capture d’énergie par des sondes verticales facilitée par un forage de 100 à 200 mètres. Contrairement, les seconds capteurs, de type horizontal, exploitent les minéraux et matières organiques sur une surface élargie et non profonde située au-dessous de l’habitat. Et enfin, nous citerons le captage par nappe phréatique dont le nom en dit long sur ses caractéristiques.
Encore dans cette optique de diversité nous citerons la géothermie à basse température, la géothermie à très basse température et la géothermie profonde. La géothermie dite à basse température avantagerait le grand nombre vu que ces capteurs peuvent se situer jusqu’à 1500 mètres au-dessous du sol. À ce stade, la température captée peut atteindre 30 °C. La géothermie à très basse température renvoie quant à elle à nos explications sur le captage horizontal et vertical. Pour la géothermie profonde, le niveau de température avoisinerait les 150 °C. Idéal pour la production de masse d’électricité.